Vous vous interrogez sur la conformité, l'entretien et le contrôle technique de votre mur d’escalade. Devant la multiplicité de cas rencontrés et le chevauchement des normes, seules une grande expérience et la maîtrise de l’activité peuvent permettre de valider ou non un équipement. L’ensemble des vérifications effectuées permet de transférer la responsabilité sur la société Ascensions, d’améliorer l’équipement existant, de démonter les éléments non conformes, d’interdire l’accès aux zones dangereuses, de créer un registre de sécurité spécifique à l’équipement, de déterminer le degré et la complexité des opérations d’entretien et de maintenance et de partager les connaissances métier avec les différents interlocuteurs.

Il n’existe à ce jour aucun texte de loi ou décret obligeant le maître d’ouvrage à procéder à la mise en conformité de sa structure artificielle d’escalade. Les normes ne sont pas rétroactives. Antérieurement à décembre 1993 il n’existe aucune norme sur la solidité et la stabilité des structures artificielles d’escalade. En 1993, les normes NF P 90-300 et 90-301 définissent les critères de résistance et de stabilité des SAE ainsi que les procédures éventuelles de calcul ou de tests et la documentation accompagnant l’équipement. En 1999, la norme française devient européenne (EN 12572) avec quelques modifications importantes. En 2007, puis en 2017 : nouvelles modifications de la norme portant sur des points de détail. La difficulté lors du diagnostic peut résulter du chevauchement de plusieurs normes. Le diagnostic peut nécessiter jusqu’à 57 points de contrôle selon la complexité et le type de SAE. Une attention toute particulière doit être portée sur les assemblages. Dans le cas de mécanismes mobiles, la directive européenne 98/37/CE relative aux machines (Code du Travail) s’applique. Un équipement ancien ne peut pas être conforme à une norme actuelle mais doit offrir un degré de sécurité équivalant.